Book Series Latin Works of Raimundus Lullus in Catalan, vol. 2

Ramon Llull

Llibre de la disputa del clergue Pere i de Ramon, el fantàstic; Llibre de la ciutat del món

L. Badia (ed)

  • Pages: 288 p.
  • Size:155 x 210 mm
  • Illustrations:3 b/w, 3 col.
  • Language(s):Latin, Catalan
  • Publication Year:2008

  • € 35,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-84-934434-8-1
  • Hardback
  • Available


Summary

The present edition provides the text of Ramon Llull’s Liber disputationis Petri et Raimundi sive Phantasticus (CCCM LXXVIII - ROL XVI, pp. 1-30) and Liber de civitate mundi (ROL II, pp. 169-201) with a facing Catalan translation. Accompanied by an introduction, notes on the text, and an index, this volume aims to make Llull’s idiosyncratic Latin prose accessible to a broad readership. In his two dialogues Ramon Llull adopts the guise of a fictional character and speaks of himself halfway between apologia and self-promotion. By the time Llull wrote the Fantàstic (1311) and the Llibre de la ciutat del món (1313), he had spent some fifty years writing books of all kinds and attempting to raise financial support for the mission to promote love and service of the true God. The choice of the dialogue form makes the text taut and incisive and Llull seeks a lively line of argumentation. Commanding the dialectical tools provided by the Art and displaying austere rhetorical wisdom, Llull handles references to motifs from the literary tradition as well as from the politics and society of his time. Both pieces are part of Llull’s «new» literature: autobiography, disputation, personification and allegory are all instruments of truth, as subservient to Llull’s Art as philosophy was to theology for Llull himself and for many other thirteenth- and fourteenth-century thinkers.


Cet ouvrage présente deux dialogues de Ramon Llull, le Liber disputationis Petri et Raimundi sive Phantasticus  (CCCM LXXVIII - ROL XVI, p. 1-30) et le Liber de civitate mundi (ROL II, p. 169-201), avec la traduction en catalan page à page. Une étude d’introduction, quelques notes et un index de choses notables complètent un ouvrage conçu pour rendre facile l’accès du lecteur non spécialisé à la prose toujours singulière de cet auteur. Dans les deux ouvrages, Ramon Llull prend la parole comme un personnage de fiction qui parle de lui-même, à mi-chemin entre l’apologie et l’auto-propagande. Quand il rédigea Fantàstic (1311) et le Llibre de la ciutat del món (1313), il avait déjà consacré cinquante ans de sa vie à l’écriture d’ouvrages dans tous les formats et à obtenir des moyens pour la mission dans le but de favoriser l’amour et le service du Dieu véritable. La forme dialogique produit un discours tendu et incisif, le fil des raisonnements cherchant la vivacité. En outre, Llull gère, avec les outils de combat dialectique de l’Art et avec une sagesse rhétorique austère, quelques allusions à des thèmes de la tradition littéraire et de l’actualité politique et sociale. Les deux pièces appartiennent a la « nouvelle » littérature lullienne : l’autobiographie, la dispute, la personnification et l’allégorie sont des instruments de la vérité, tout autant « serviteurs » de l’Art de Ramon Llull que la philosophie pouvait l’être pour lui de la théologie, de même que pour nombre de penseurs du XIIIe et XIVe siècles.