Book Series The Medieval Translator, vol. 8

The Theory and Practice of Translation in the Middle Ages

R. Voaden, R. Tixier, T. Sanchez Roura, J.R. Rytting (eds)

  • Pages: 350 p.
  • Size:150 x 230 mm
  • Language(s):English
  • Publication Year:2004

  • € 55,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-51016-3
  • Paperback
  • Available
  • € 55,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-53929-4
  • E-book
  • Available


Summary

The interest of the writers of these essays in the intricacies and implications of translation in the Middle Ages,or of the translation of medieval texts in the modern period, has resulted in a diverse and intellectually stimulating volume. The papers in this volume, written in either English, French, or Spanish, approach translation from a wide variety of perspectives and offer a range of interpretations of the concept of translation. The volume contains essays ranging in time from the Anglo Saxon period to the present,and in topic from medieval recipe books to arguments in favour of women administering the sacrament. Languages studied include non-European languages as well as Latin and numerous European vernaculars as both source and target languages. As any translator or student of translation quickly becomes aware, it is impossible to divorce language from culture. All the contributors to this volume struggle with the complexities of translation as a cultural act, even when the focus would seem to be specifically linguistic. It is these complexities which lend the study of the theory and practice of translation in the Middle Ages its enduring fascination.


Complexité et fascination: deux mots qui reviennent souvent à l ’esprit au contact des textes médiévaux, au point qu ’ils pourraient servir à caractériser la nature des rapports qui unissent ces textes à leurs traducteurs. Dans leur diversité, les communications entendues à Saint-Jacques-de-Compostelle illustrent, chacune à sa manière, de nombreux aspects de cette complexité, qu ’il s ’agisse des sujets traités ou des problèmes techniques soulevés. Le rapport au temps qu’impose le texte médiéval se double d’un rapport à la distance, car la différence culturelle se présente au traducteur comme un éloignement, ce qui, dans le travail de rapprochement que constitue alors la traduction, introduit la notion d’interprétation. A son tour cette interprétation, avec ses degrés, est étroitement dépendante des objectifs pédagogiques, culturels, politiques ou religieux que s’est fixés le traducteur, comme cela apparaîtra clairement à la lecture d’un certain nombre de ces communications. Plusieurs études de ce recueil confirment également que la traduction, loin d’être un travail de solitaire, est avant tout un acte social, une activité de mise en relations. C’est cette patiente recherche d’adaptation à des publics différents, en fonction d’époques et de goûts différents, accompagnée de choix tour à tour réjouissants et frustrants, qui constitue le travail de tout traducteur, qu’il appartienne au Moyen-Âge ou au monde moderne. C’est aussi cette richesse, venue du passé mais toujours actuelle, et cette recherche sans cesse reprise d’un équilibre toujours instable, qui font que la traduction, dans sa pratique comme dans sa théorie, exerce sur tant d’esprits une réelle fascination.


El interés que los autores de estos trabajos demuestran por las complejidades y consecuencias de la traducción en la Edad Media, o de la traducción de textos medievales en el período moderno, ha dado como resultado un volumen diverso y estimulante intelectualmente. Los trabajos del presente volumen, escritos en inglés, francés y español, se centran en el tema de la traducción desde muchas perspectivas, ofreciendo una amplia gama de interpretaciones del concepto de traducción. El volumen contiene trabajos que abarcan en el tiempo desde el período Anglo-Sajón hasta el presente, y en temática desde libros de recetas medievales hasta argumentos a favor de que las mujeres administren la Eucaristía. Las lenguas que se estudian incluyen no sólo lenguas no europeas sino también el Latín y numerosas vernáculas europeas, ya sean como lengua origen o lengua meta. Como cualquier traductor o estudioso de la traducción puede rápidamente constatar, es imposible separar lengua de cultura. Todos los autores de este volumen han analizado en profundidad las complejidades de la traducción como hecho cultural, aún cuando el foco de atención pareciera ser específicamente lingüístico. Son estas complejidades las que dotan al estudio de la teoría y práctica de la traducción en la Edad Media de su perdurable fascinación.