
Ælius Aristide et Xénophon
Regards d’un orateur gréco-romain sur un classique de l’hellénisme
Gabriella Rubulotta
- Pages: 294 p.
- Size:156 x 234 mm
- Illustrations:27 tables b/w.
- Language(s):French
- Publication Year:2025
- € 105,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-61721-3
- Hardback
- Forthcoming (Jul/25)
- € 105,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-61722-0
- E-book
- Forthcoming
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Une étude sur la réception de Xénophon à travers les discours d’Ælius Aristide
Gabriella Rubulotta est chercheuse post-doctorale à l’Université de Messina où elle travaille au projet AtLeX (“Suspicious words: the Atticist Lexicographers and Xenophon”). Elle a conduit ses recherches doctorales en philologie classique à l’Université de Strasbourg. Son domaine de spécialisation principal est la réception des auteurs classiques à l’époque impériale.
Several ancient literary sources show that Xenophon was regarded during the Imperial period as a preeminent model. This study looks at how Xenophon was received in the speeches of Ælius Aristides – an angle that has not been explored until now. The speeches examined include the Platonic speeches (or. 2-4), the speech Concerning a remark in passing (or. 28), the declamation On behalf of making peace with the Athenians (or. 8), the group of the five Leuctran orations (or. 11-15), the evidence for the lost declamation Callixenus, the Panathenaicus (or. 1) and the speech To Rome (or. 26). Greek history plays a key role in this inquiry, especially since Aristides showed a particular interest in the aftermath of the Battle of Leuctra. The historical allusions to Xenophon’s Hellenica reveal Aristides’ erudition and his attention to the speeches within that work. Studying how Aristides draws on Xenophon can help deepen our understanding of his orations and open up new directions for research on Xenophon’s reception.
Nombre d’œuvres d’époque impériale montrent que Xénophon était considéré comme un modèle littéraire éminent. La présente étude offre une analyse de la réception de Xénophon dans les discours de l’orateur Ælius Aristide, lesquels n’ont pas encore été traités sous cet angle. Les œuvres aristidiennes examinées sont : les Discours platoniciens (or. 2-4), le discours Sur la digression (or. 28), la déclamation En faveur de la paix avec les Athéniens (or. 8), l’ensemble des cinq Discours leuctriens (or. 11-15), les témoignages sur la déclamation perdue Callixène, le Panathénaïque (or. 1) et l’éloge À Rome (or. 26). L’histoire grecque a une importance cruciale dans cette enquête : Aristide s’est particulièrement intéressé aux événements de l’après-Leuctres. L’analyse des références historiques aux Helléniques met en avant l’érudition de l’orateur et son intérêt pour les discours contenus dans cet ouvrage de Xénophon. L’examen du travail littéraire d’Aristide sur le texte de Xénophon contribue à améliorer l’exégèse des discours aristidiens analysés, et fournit un nouveau volet aux recherches sur la réception de Xénophon.