L'école de Saint-Victor de Paris
Influence et rayonnement du Moyen Âge à l'Epoque moderne
Dominique Poirel (ed)
- Pages: 719 p.
- Size:160 x 245 mm
- Illustrations:19 b/w, 17 col.
- Language(s):French, English
- Publication Year:2010
- € 105,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-53562-3
- Hardback
- Available
- € 105,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-53718-4
- E-book
- Available
"L'ensemble de la moisson documentaire est riche et rendra certainement de très utiles services à ceux qui prendront la peine de la parcourir." (Joseph Bergin, in Bibliothèque de l'École des Chartes, 168, 2010, p. 259)
"An impressive tribute to the scholarship relating to the community of Augustinian canons of Saint-Victor in Paris." (Ineke van 't Spijker, in The Medieval Review, 11.10.21)
"... les spécialistes ont approfondi chaque sujet pour satisfaire le lecteur le plus exigeant." (John Baldwin, in Le Moyen Âge, 117, 2011, p. 118)
"Ce magnifique volume demeurera, pour longtemps, la référence incontorunable pour toute étude sur les textes des victorins et sur leur postérité." (Luc Mathieu, in Archivum Franciscanum Historicum, 104, 2011, p. 573)
"Le résultat est imposant: un volume contenant pas moins de trente-deux interventions complètes de différents indices et un CD enregistrant un concert dans lequel avaient été notamment chantées des pièces d'Adam de Saint-Victor." (Emmanuel Bain, dans: Revue Mabillon, N° 23, 2012, p. 359)
En 1108, Guillaume de Champeaux, abandonne la direction de l’école cathédrale de Paris pour mener avec quelques étudiants une vie d’ermite sur les pentes alors désertes de la Montagne Sainte-Geneviève. En quelques dizaines d’années, le groupe de scholares devient une puissante abbaye de chanoines réguliers et l’une des écoles les plus remarquables de l’occident médiéval, par la stabilité d’une longue lignée de maîtres, la diversité des domaines où ils se sont illustrés et l’étendue de leur fécondité jusqu’à la fin du Moyen Âge. Neuf siècles après la fondation de Saint-Victor de Paris, cette fécondité multiforme continue d’étonner. Quel est donc le secret du rayonnement qu’à travers Hugues, Adam, André, Richard, Thomas Gallus et bien d’autres l’abbaye parisienne a exercée dans l’histoire des méthodes pédagogiques, des bibliothèques, des sciences et techniques, de la géographie, de l’historiographie, de l’exégèse biblique, de la systématisation théologique, de la réception du pseudo-Denys, de la spiritualité, de la poésie liturgique, de la pastorale et de la discipline du comportement? Quels sont les causes, les moyens et les relais de cette influence? Comment se décline-t-elle selon les siècles, les milieux touchés et les genres pratiqués? En décernant à Saint-Victor un rôle d’initiateur dans toutes ces régions de la vie intellectuelle ou religieuse, les historiens sont-ils prisonniers d’une erreur de perspective, cèdent-ils à un effet de mode, ou bien y a-t-il réellement un «miracle victorin»?
Archiviste paléographe, Dominique Poirel est ingénieur de recherche à l'Institut de Recherche et d'Histoire des Textes (C.N.R.S.). Travaillant sur l'école de Saint-Victor, il codirige avec Patrice Sicard la collection « Sous la Règle de saint Augustin » et la série « Opera Hugonis de Sancto Victore » du Corpus Christianorum.