"L'ouvrage, stimulant, au-delà de l'aspect philologique, offre en outre aux pédagogues modernes de quoi nourrir leur réflexion. Enfin, soulignons que J.-P. Vix fait preuve d'une remarquable érudition." (Marie-Thérèse Isaac, dans: l'Antiquité Classique, vol. 82, 2013, p. 314-315)
Summary
After having forgotten Aelius Aristides for many
centuries, modern philology has rediscovered this orator and writer
of the 2nd century A.D. But in the Aristidian corpus, there
have been few commentaries on orations 30 through 34, and they have
rarely been considered. These texts, reviewed and translated in
their entirety for the first time into French, with a critical
edition of oration 31, have turned out to be of the utmost
scientific importance in contemporary Greek antiquity research.
Thanks to them, we are able to better know the universe of the
sophists in the first centuries of our era, the handing down of
knowledge, and more specifically of rhetoric, which had became the
main education of the elites, the cultural heritage of Classic
Greece in the 2nd century A.D., the part played by the scholars -
the grammarians- and of course, when we mention Aelius Aristides,
the power of faith and of god, especially Asclepius, present in all
human activities.
Hence the present work, at the crossroads of rhetoric and religion,
contributes to shed light on the history of ancient teaching and
the future of the Greek civilization during the first centuries in
our era.
La philologie moderne a redécouvert Ælius Aristide,
orateur et écrivain du IIe siècle
après J.-C. après plusieurs siècles d'oubli.
Mais au sein même du corpus aristidien les discours 30-34 ont
été peu commentés et rarement pris en
compte.
Ces textes, entièrement revus et traduits pour la
première fois en français, — avec une
édition critique du discours 31 —, se
révèlent d'une importance scientifique primordiale
dans les domaines les plus contemporains de la recherche sur
l'antiquité grecque. Ils permettent de mieux connaître
l'univers des sophistes des premiers siècles de notre
ère, la transmission du savoir, et plus
spécifiquement de la rhétorique, devenue
l'enseignement principal des élites, l'héritage
culturel de la Grèce classique au IIe s.
après J.-C., la place occupée par les savants que
sont les grammairiens, et bien entendu, quand on évoque
Ælius Aristide, la force de la foi et du dieu, en particulier
Asclépios, présent dans toutes les activités
humaines.
Ainsi, le présent ouvrage, au croisement de la
rhétorique et de la religion, contribue à
éclairer l'histoire de l'enseignement antique et le devenir
de la civilisation grecque au cours des premiers siècles de
notre ère.