Dolopathos, ou le roi et les sept sages
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Book Series
Miroir du Moyen Âge
- Pages: 327 p.
- Size:140 x 210 mm
- Language(s):French
- Publication Year:2007
- € 45,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-52654-6
- Paperback
- Out of Print
- € 45,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-56300-8
- E-book
- Available
Subject(s)
Review(s)
"Au total, on ne peut que se féliciter de la parution de
cette traduction soignée." (P. Toubert dans Le Moyen
Âge, CXIV, 2008, p. 409)
Summary
Le “Livre des papes” –Liber
pontifica1is–, traduit ici pour la première fois
en français, est la biographie des cinquante-neuf papes qui
se sont succédés sur le siège romain de
l’an 492 à 891.
Ce document, rédigé au plus haut lieu de la chrétienté par des auteurs qui servaient cette prestigieuse institution, est sans conteste une source majeure et unique pour l’histoire de l’Occident.
Jusqu’au milieu du VIIIe siècle, le siège apostolique est soumis au contrôle de l’empereur grec de Byzance, ce qui le mènera à intervenir dans les conflits théologico-politiques de l’Orient.
Les invasions lombardes auront pour effet de remplacer cette tutelle séculaire par une autre, celle des Carolingiens avec pour conséquence la formation de ce que l’on appellera les Etats de l’Eglise. Le couronnement de Charlemagne en 800 en sera le logique aboutissement.
Le lecteur découvrira les deux préoccupations majeures de ces biographes proches du pontife. D’abord le souci constant d’embellir les églises romaines et d’accroître leurs trésors, souvent mis à contribution pour le rachat des prisonniers ou l’achat d’une paix.
L’autre grande affaire de ces temps lointains –mais n’en fut-il pas toujours ainsi– est l’élection du successeur du pape défunt, ce qui nous vaut l’histoire mouvementée et parfois pittoresque de ces joutes électorales.
Ajoutons que le Liber pontificalis apporte une contribution utile à la connaissance de la vie quotidienne de cette époque, à la fois éloignée et bien proche de nous.
Ce document, rédigé au plus haut lieu de la chrétienté par des auteurs qui servaient cette prestigieuse institution, est sans conteste une source majeure et unique pour l’histoire de l’Occident.
Jusqu’au milieu du VIIIe siècle, le siège apostolique est soumis au contrôle de l’empereur grec de Byzance, ce qui le mènera à intervenir dans les conflits théologico-politiques de l’Orient.
Les invasions lombardes auront pour effet de remplacer cette tutelle séculaire par une autre, celle des Carolingiens avec pour conséquence la formation de ce que l’on appellera les Etats de l’Eglise. Le couronnement de Charlemagne en 800 en sera le logique aboutissement.
Le lecteur découvrira les deux préoccupations majeures de ces biographes proches du pontife. D’abord le souci constant d’embellir les églises romaines et d’accroître leurs trésors, souvent mis à contribution pour le rachat des prisonniers ou l’achat d’une paix.
L’autre grande affaire de ces temps lointains –mais n’en fut-il pas toujours ainsi– est l’élection du successeur du pape défunt, ce qui nous vaut l’histoire mouvementée et parfois pittoresque de ces joutes électorales.
Ajoutons que le Liber pontificalis apporte une contribution utile à la connaissance de la vie quotidienne de cette époque, à la fois éloignée et bien proche de nous.