Comme il importe au bien de l’Église et de l’État…
L’opposition de l’épiscopat « Belgique » aux réformes ecclésiastiques de Joseph II (1780-1790).
Bernard Vandermeersch
- Pages: approx. p.
- Size:156 x 234 mm
- Language(s):French
- Publication Year:2010
- € 51,88 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- Ref.: 05110922
- Paperback
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Les évêques d'Ancien Régime sont les pasteurs d'une institution qui s'est toujours prétendue l’alliée des rois, conseillère et parfois modératrice de leurs intempérances. Or, la « révolution belgique » de 1789 sonne le glas de la souveraineté de Joseph II (1780-†1790) sur les Pays-Bas autrichiens et la religion n’y est pas étrangère. Comment l’épiscopat belgique s’est-il retrouvé dans le camp des factieux ? Les raisons profondes de l’opposition ecclésiastique au joséphisme étaient encore peu connues. L’auteur s’appuie sur une étude fouillée des correspondances épiscopales et de la production pamphlétaire anti-joséphiste. Contrairement à l’idée généralement reçue, l’épiscopat ne fut pas hostile aux premières réformes de Joseph II, d’orientation fébroniennes. Il faut attendre la fameuse « affaire » du séminaire général pour voir, en un habile retournement opéré par l’archevêque de Malines et son entourage, triompher l’ultramontanisme, qui identifi e les réformes impériales à la réalisation d’un complot déiste et janséniste.