La Trinité. Livres VIII-XV
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Book Series
Bibliothèque Augustinienne, vol. 57/B
- Pages: 364 p.
- Size:115 x 165 mm
- Language(s):French, Latin
- Publication Year:2010
- € 25,03 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-85121-239-9
- Hardback
- Temporarily Out of Stock
Prix Serge Lancel 2018 de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
Subject(s)
Review(s)
"L'ensemble, clair et érudit, non seulement ouvre enfin un accès solide aux Enarrationes pour un public qui ne peut les lire en latin, mais constitue, par son apparail scientifique, un remarquable apport à la connaissance de ce commentaire sur les Psaumes, qui est d'une très grande richesse." (Rémi Gounelle, dans: Études théologiques et religieuses, 2014/1, p. 124-125)
Summary
Le volume 57 de la Bibliothèque Augustinienne,
fruit du travail commun de plusieurs spécialistes
d’Augustin, renferme le texte latin et une traduction
nouvelle des vingt-cinq premières Enarrationes sur
les Psaumes de celui qui devait être bientôt
l’évêque d’Hippone. La plupart sont de
véritables commentaires, et non des homélies, qui
permettent d’analyser la manière rigoureuse dont
l’ancien rhéteur abordait les textes ;
l’étude détaillée en a été
faite dans l’introduction générale.
Après avoir rappelé l’importance des psaumes
dans le christianisme ancien et dans la vie et la pensée
d’Augustin, cette introduction a examiné la question
de la datation des commentaires ; elle a aussi montré
qu’ils laissent transparaître toute la réflexion
qu’Augustin fait alors sur sa conversion une dizaine
d’années plus tôt et qui va ensuite
déboucher dans l’écriture des
Confessions. On a pris le parti de maintenir dans ce
volume les trois longues homélies sur les Ps 18, 21 et
25 qui sont venues plus tard doubler le commentaire primitif des
années 394-395. Il a en effet semblé qu’il y
avait plus d’inconvénients que d’avantages
à rompre avec une tradition remontant au haut
Moyen-Âge comme l’a fait la récente
édition CSEL 93/1A (Cl. Weidmann, Vienne 2003).
La révision du texte latin a bénéficié des travaux de l’Académie de Vienne, sans en adopter toujours les conclusions, jugées parfois contestables ; la séparation du lemme biblique et du commentaire opérée par Cl. Weidmann, notamment, a paru insuffisamment justifiée, opérée de façon assez aléatoire et apportant le plus souvent plus de confusion que de clarté.
Travail à plusieurs mains, mais revu par un unique réviseur pour en assurer l’homogénéité, la traduction s’est efforcée de rendre la rigueur avec laquelle Augustin use des mots, notant les récurrences du texte biblique pour élaborer son analyse, et répétant lui-même dans son commentaire les termes qui lui paraissent donner la clé du psaume ; on lui a emboîté le pas, dans toute la mesure du possible. On s’est particulièrement attaché à rendre le lemme biblique en tenant compte des questions qu’il posait à Augustin et de ce qu’il en dit dans la suite du commentaire ; ce n’est pas une mince affaire, si l’on songe que ce texte latin est une traduction du grec qui lui-même traduisait l’hébreu : le latin qui en résulte est parfois fort étrange pour Augustin lui-même.
Chaque commentaire est précédé d’une introduction spécifique qui fait valoir l’axe du commentaire et ses idées essentielles ; de nombreuses notes de bas de page visent à clarifier les points obscurs du texte et à mettre en relief l’intérêt du commentaire. Soixante-quatre notes complémentaires fournissent en fin de volume des éclairages nécessaires. On a notamment cherché à replacer les affirmations de ces premiers commentaires d’Augustin dans le reste de son œuvre, pour souligner d’éventuelles évolutions ultérieures. On a également tenu à comparer les exégèses d’Augustin à celles de ses devanciers, ce qui permet de mesurer tantôt sa dette à leur égard, tantôt son originalité.
Tel qu’il est, ce volume constitue un ouvrage de référence dont on n’a l’équivalent ni en français ni dans les autres langues.
La révision du texte latin a bénéficié des travaux de l’Académie de Vienne, sans en adopter toujours les conclusions, jugées parfois contestables ; la séparation du lemme biblique et du commentaire opérée par Cl. Weidmann, notamment, a paru insuffisamment justifiée, opérée de façon assez aléatoire et apportant le plus souvent plus de confusion que de clarté.
Travail à plusieurs mains, mais revu par un unique réviseur pour en assurer l’homogénéité, la traduction s’est efforcée de rendre la rigueur avec laquelle Augustin use des mots, notant les récurrences du texte biblique pour élaborer son analyse, et répétant lui-même dans son commentaire les termes qui lui paraissent donner la clé du psaume ; on lui a emboîté le pas, dans toute la mesure du possible. On s’est particulièrement attaché à rendre le lemme biblique en tenant compte des questions qu’il posait à Augustin et de ce qu’il en dit dans la suite du commentaire ; ce n’est pas une mince affaire, si l’on songe que ce texte latin est une traduction du grec qui lui-même traduisait l’hébreu : le latin qui en résulte est parfois fort étrange pour Augustin lui-même.
Chaque commentaire est précédé d’une introduction spécifique qui fait valoir l’axe du commentaire et ses idées essentielles ; de nombreuses notes de bas de page visent à clarifier les points obscurs du texte et à mettre en relief l’intérêt du commentaire. Soixante-quatre notes complémentaires fournissent en fin de volume des éclairages nécessaires. On a notamment cherché à replacer les affirmations de ces premiers commentaires d’Augustin dans le reste de son œuvre, pour souligner d’éventuelles évolutions ultérieures. On a également tenu à comparer les exégèses d’Augustin à celles de ses devanciers, ce qui permet de mesurer tantôt sa dette à leur égard, tantôt son originalité.
Tel qu’il est, ce volume constitue un ouvrage de référence dont on n’a l’équivalent ni en français ni dans les autres langues.