Book Series Burgundica, vol. 21

Ambassades et ambassadeurs de Philippe le Bon, troisième duc Valois de Bourgogne (1419-1467)

Anne-Brigitte Spitzbarth

  • Pages: xii + 664 p.
  • Size:156 x 234 mm
  • Illustrations:6 b/w
  • Language(s):French
  • Publication Year:2013

  • € 120,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-54493-9
  • Paperback
  • Available
  • € 120,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-55699-4
  • E-book
  • Available


Review(s)

"(...) ein "opus magnum" (...), das in vielem als abschließend zu gelten hat und zusammen mit der Fundgrube Datenbank eine veritable Referenz darstellt." (Heribert Müller, in: Sehepunkte, 13 (2013), Nr. 9)

"L'auteure parle à un moment de la scolastique dans la formation des diplomates bourguignons. De son côté, elle offre un parfait travail scolastique, issu de sa thèse soutenue à l'université Lille 3 en 2007. Pour reprendre un autre terme médiéval, ce travail est une véritable somme. Anne-Marie Spitzbarth utilise une méthode très solide, toujours soutenue par des exemples qu'il n'a pas été possible de rappeler ici. Cette somme est appelée à devenir un ouvrage de référence, tellement elle a étudié tous les aspects de la diplomatie à la fin du Moyen Âge, à partir de l'exemple bourguignon sous le règne de Philippe le Bon." (Jacques Paviot, dans: Francia-Recensio, 2013/4)

Summary

De 1419 à 1467, l’Etat bourguignon connut une expansion sans précédent, en partie servie par la politique diplomatique du duc de Bourgogne. Acteur central du mémorable congrès d’Arras de 1435, Philippe le Bon se posa en arbitre de l’Europe, grâce à ses alliances successives avec l’Angleterre et la France, mais aussi aux liens tissés dans toute la chrétienté.

L’enjeu de cette recherche, grâce à l’étude des moyens conceptuels, humains et matériels mobilisés par la diplomatie bourguignonne, est de resituer la place de la diplomatie dans la politique globale de Philippe le Bon.

L’étude des quelque 1412 ambassades et 621 ambassadeurs dépêchés par le duc durant son règne, la mise à jour de tactiques de négociation, de stratégies d’expertise, ainsi que la puissance financière mobilisée permettent d’éclairer un modèle de diplomatie ambitieuse, à l’heure où l’ambassadeur n’était encore qu’un « artisan de paix », où les ambassades permanentes n’existaient guère et où les concepts et le droit des gens étaient encore en pleine fixation.

 

Anne-Brigitte Spitzbarth est normalienne, agrégée et docteur en histoire de l’Université Lille 3 où elle a enseigné l’histoire médiévale. Elle est membre du CRHEN-O et d’IRENE. Ses recherches portent sur la diplomatie et la négociation.