- Pages: 214 p.
- Size:210 x 270 mm
- Illustrations:16 b/w
- Language(s):French
- Publication Year:2013
- € 75,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-54393-2
- Paperback
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"Das besprochene Werk ist ein wichtiger Beitrag zur Kodikologie und wird sich vor allem bei der Handschriftenbeschreibung als nützlich erweisen." (Rudolf Stefec, in: Gymnasium, 122.1, Januar 2015, p. 99-100)
"Tous les codicologues, sans aucun doute, feront leur profit de cet essai méthodique, qui marque une avancée conceptuelle dans les outils de la relativement jeune science des manuscrits, tout en restant très attentif aux multiples aspects concrets et historiques. Et tous ceux qui se débattent avec des manuscrits complexes viendront volontiers y affiner leur regard et y mirer leur propre expérience." (Pascale Bourgain, in: Cahiers de civilisation médiévale, 58, 2015, p. 291-293)
“It is therefore a very useful tool for codicologists, cataloguers, and manuscript librarians in general, and it will also very likely serve well connected fields.” (Dan Batovici, in Reviews of Biblical and Early Christian Studies, 03.01.2017)
« (…) la Syntaxe du codex constitue une avancée importante en codicologie, par sa double tentative de découvrir les éléments dont l’agencement constitue la structure des codex et de considérer cette structure comme en perpétuelle évolution, en sorte que le codex y demeure toujours vivant. » (Jacques-Hubert Sautel, dans Scriptorium, 1, 2014, p. 143)
Contrairement à l’idée que nous nous faisons normalement du livre, basée sur notre familiarité avec l’imprimé, le livre manuscrit du Moyen Age et de la Renaissance est habituellement un objet beaucoup plus complexe, qui a subi de multiples vicissitudes.
Souvent, le codex médiéval est complexe dès l’origine. Il est composé d’une ou plusieurs parties, produites à la même époque dans un même lieu, ou à des points très différents du temps et de l’espace. Mais le codex médiéval est également complexe dans son histoire. Chacune de ses parties a pu avoir son histoire propre, avant d’être finalement unie à d’autres parties avec lesquelles elle a, à partir de ce moment, une histoire commune. L’étude de l’objet résultant d’un tel processus demande qu’il soit envisagé dans son histoire constitutive, sous le double aspect génétique - l’origine de chacune de ses composantes - et stratigraphique - la succession des différentes formes sous lesquelles chacune des composantes a circulé, isolément ou unie à d’autres.
Ces dernières décennies, nombre d’auteurs se sont attaqués au problème de l’analyse des manuscrits complexes. Après une ample présentation critique de ces études, le présent ouvrage propose une méthode d’analyse génétique et stratigraphique du manuscrit complexe. S’appuyant sur les notions de production et de circulation, elle étudie les processus de constitution et de transformation du codex, relève les discontinuités observables dans ses unités constitutives et, sur la base de ces observations, tâche d’en reconstituer l’origine et l’histoire.
Pourquoi les auteurs ont-ils intitulé leur essai « La syntaxe du codex » ?
C’est par analogie avec les catégories grammaticales habituelles, qui distinguent morphologie et syntaxe. La morphologie du codex concernerait les éléments qui le constituent (les mots de la grammaire): matière utilisée, composition des cahiers, type et style d’écriture, encre, couleurs, mise en page, ornementation, reliure, notes de lecteurs et de possesseurs. La syntaxe mettrait en relation ces éléments pour comprendre comment le codex « tient ensemble » et se modifie avec le temps. Les réflexions des auteurs concernent uniquement ce dernier aspect de la « grammaire du codex ».