Les mésaventures de la théodicée. Plotin, Origène, Grégoire de Nysse
Cinzia Arruzza
- Pages: 320 p.
- Size:160 x 240 mm
- Illustrations:1 col.
- Language(s):French
- Publication Year:2011
- € 35,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-53422-0
- Paperback
- Available
- € 35,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-55864-6
- E-book
- Available
"This rich book on a fascinating topic, accurate also from the editorial viewpoint, is a welcome contribution to the fields of imperial philosophy and especially of Patristic philosophy, a discipline that still needs huge amounts of investigation and requires vast competence." (Ilaria L.E. Ramelli, in: Bryn Mawr Classical Review, 2012.12.31)
"Dans chacune des parties, l'auteur s'appuie sur des analyses détaillées, y compris pour des éléments périphériques par rapport à son objet principal, ce qui fournit au lecteur une riche matière; (...) À travers la question du mal et de ses rapports avec la divinité, l'auteur aborde une dimension essentielle de la réflexion philosophique comme de la pensée théologique, et envisage par ce biais un certain nombre de thèmes et de question qui, s'ils apparaissent de manière annexe dans son développement, n'en sont pas moins importants, ce dont ne peut que profiter le lecteur." (Matthieu Cassin, dans: Revue des Études Grecques, 126, 2013, p. 282-285)
La théodicée de Plotin et la théodicée chrétienne d’Origène et Grégoire de Nysse ont plusieurs éléments en commun: l’identification du mal et du non-être, l’idée d’un ordre rationnel de la réalité provenant du principe divin, l’élaboration d’une notion unitaire de mal. Cependant, ces similarités cachent des logiques très différentes. Pour Plotin, la solution au problème du mal réside dans la demonstration de sa nécessité en tant que produit non accidentel de la procession. Pour Origène et Grégoire de Nysse, par contre, c’est dans l’élaboration d’une idée radicale de liberté et dans l’instabilité ontologique de la créature qu’il faut chercher la solution. Ce livre analyse ces deux théodicées, la théodicée de la nécessité et celle de la liberté, les confrontant à une série de “mésaventures”, afin de mettre en lumière aussi bien les difficultés surmontées par ces auteurs dans leur élaboration de la notion de mal que celles qui restent encore ouvertes.