Pierre Geoltrain, ou Comment "faire l'histoire" des religions ?
Le chantier des "origines", les méthodes du doute et la conversation contemporaine entre les disciplines
S. Mimouni, I. Ullern-Weité (eds)
- Pages: 400 p.
- Size:155 x 240 mm
- Illustrations:1 b/w
- Language(s):French
- Publication Year:2006
- € 30,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-52341-5
- Paperback
- Available
- € 30,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-54589-9
- E-book
- Available
"L'ensemble presente une belle unite quant aux caracteres del'approche historique qui y est faite des origines du christianisme : etudes d'anthropologie, d' epistemologie,f aisant appel non seulementa 1'h istoire mais a la philosophie et la theologie, sans ignorer l'art et la sensibilite artistique et poetique." (B. Basdevant-Gaudamet, Revue d'Histoire de l'Eglise de France, t. 93, 2007, p. 493)
"La diversité des points de vue adoptés par les auteurs contribue à la richesse de ce volume, qui alimentera fort utilement la réflexion de tous ceux qui s'intéressent aux origines du christianisme." (B. Basdevant-Gaudamet, Revue d'Histoire de l'Eglise de France, t. 93, 2007, p. 493)
Directeur d'études à la Section des sciences religieuses de l'École Pratique des Hautes Études où il est titulaire de la chaire " Origines du christianisme ", Simon Claude Mimouni étudie depuis plusieurs années l'histoire de la formation du mouvement des disciples de Jésus dans et hors du christianisme aux Ier-IIe siècles.
Chercheur associé au Centre d'Études des Religions du Livre, Isabelle Ullern-Weité est spécialisée dans l'étude contemporaine des relations critiques entre histoire et philosophie (épistémologie historique, philosophies politique et morale).
Ce volume est dédié à la mémoire de Pierre Geoltrain, fondateur de la chaire des " origines du christianisme " à la Section des sciences religieuses de l'École Pratique des Hautes Études. La première partie offre un choix d'articles de l'historien illustrant la polymathie et le caractère pionnier de ses recherches, ainsi qu'une épistémologie dont la démarche sceptique n'interdit pas l'assurance sur les faits fondamentaux : concernant les origines du christianisme, sa constitution comme dissidence herméneutique du judaïsme scripturaire. Un essai d'un des éditeurs explicite les principes ayant guidé la pratique scientifique de l'historien. Principalement consacrées, bien sûr, au premier christianisme, les contributions de collègues et de disciples réunies dans la seconde partie prolongent les chantiers et spéculations scientifiques de Pierre Geoltrain. Un intermède littéraire répond aux échappées qui, dans ses séminaires, manifestaient son intérêt sensible mais distancié pour la fable. Les contributions de la dernière partie font écho au dialogue que l'historien entretenait avec d'autres disciplines : philosophie, théologie et anthropologie. En guise de postface, Pierre Legendre lui dédie ses réflexions anthropologiques sur la Bible comme " emblème monothéiste ".
Ont contribué à cet hommage collectif : Olivier Abel (Faculté de théologie protestante de Paris), Serge Bardet (Université d'Evry), Marianne Carbonnier-Burckhardt (Faculté de théologie protestante de Paris), Luigi Cirillo (Institut universitaire oriental de Naples), Corina Combet Galland (Faculté de théologie protestante de Paris), Jean-Daniel Dubois (École Pratique des Hautes Études), Pierre Gisel (Université de Lausanne), Pierre Legendre (École Pratique des Hautes Études), Simon C. Mimouni (École Pratique des Hautes Études), Jean-Noël Pérès (Faculté de théologie protestante de Paris), Pierluigi Piovanelli (Université d'Ottawa), Stéphane Ruspoli (Atlanta), John Scheid (Collège de France), Matthieu Smyth (Université de Lausanne), Françoise Smyth-Florentin (Faculté de Théologie protestante de Paris), Isabelle Ullern-Weité (Centre d'Études des Religions du Livre), Sarah Vajda (écrivain, Paris), Liliane Vana (École Pratique des Hautes Études).