Le 14e volume de la B.E.F. propose un outil pratique
pour la recherche maeterlinckienne en même temps qu'une
étude globale de l'œuvre, qui fut consacrée par
le prix Nobel en 1911. Comme le lecteur pourra le constater,
l'écrivain profite, ou parfois pâtit,de sa position
intermédiaire dans le temps et dans l'espace. A cheval sur
deux siècles et à cheval sur deux pays - la Belgique
qu'il n'a jamais voulu renier, et la France dont, bien que Flamand,
il parle et écrit la langue - Maeterlinck peut finalement
apparaître comme l'homme des marges et des frontières.
Écrivain du XIXe siècle ou écrivain
du XXe siècle, écrivain belge ou
écrivain français, symboliste ou vaguement
matérialiste, il reste difficilement classable, tant son
œuvre est elle-même polymorphe et multiple.
Extrêmement abondante, voire touffue, la critique
maeterlinckienne est capable du meilleur et du pire, à
l'image de l'œuvre sur laquelle elle porte.