Catalogue des manuscrits notés du Moyen Age conservés dans les bibliothèques publiques de France. Collections du Nord – Pas-de-Calais et de Picardie
Chantilly, Douai, Laon, Lille, Saint-Omer, Saint-Quentin, Soissons, Valenciennes
Christian Meyer
- Pages: xxii + 324 p.
- Size:210 x 270 mm
- Language(s):French
- Publication Year:2016
- € 110,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-56745-7
- Paperback
- Available
"Die komplexe Erfassung der 240 Handschriften mit Einzelnachweisen ihrer liturgischen Bestandteile und Nachweisen in den Repertorien sowie der korrespondierenden Indizes macht den Band zu einer Fundgrube für Liturgie- und Musikwissenschaftler." (Anette Löffler, in: Church History and Religious Culture 97, 2017, p. 103-105)
Les quelque 240 manuscrits notés décrits ici pour la première fois composent un vaste ensemble documentaire qui recouvre les répertoires liturgico-musicaux de plusieurs abbayes de haute époque (Saint-Sauveur d’Anchin, Sainte-Rictrude-et-Saint-Pierre de Marchiennes, Saint-Amand d’Elnon) ou plus récentes (Cisterciens, Chartreux, Prémontrés) sises aux anciens diocèses du Nord de la France, mais aussi de cathédrales (Laon), de collégiales et d’établissements séculiers de cette région. Ces collections sont riches en livres complexes, comme le tropaire-prosaire de la cathédrale de Laon source majeure pour l’histoire de la diffusion des tropes dans le Nord-Ouest de la France. A côté des tropes, les prosaires-séquentiaires des abbayes d’Anchin, de Marchiennes et d’Elnon témoignent d’un fonds riche en séquences de première époque, enrichi au fil des siècles par des compositions victorines, ou d’autres proses à diffusion régionale ou locale. Nombre de ces sources témoignent enfin des fastes de l’office, en particulier par les nombreuses historiae composées tout au long du Moyen Age pour le culte de saints locaux ou régionaux. Tous ces livres portent enfin un large éventail de notations musicales : neumes français ou messins sans ligne, neumes messins et notation carrée sur lignes, notations de l’Ars antiqua.