Quintilien ancien et moderne
Etudes réunies
Perrine Galand, Fernand Hallyn, Carlos Lévy, Wim Verbaal (eds)
- Pages: 576 p.
- Size:160 x 240 mm
- Language(s):French, English, Italian
- Publication Year:2010
- € 50,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-52865-6
- Paperback
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- € 50,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-56259-9
- E-book
- Available
"excellent collection of 24 essays ... ample scope... we find very few books published in the last 30 years covering the same or similar ground. (...) This book offers engaging, wide-ranging discussions of some of the most relevant themes of Quintilian's influence and it will be a reference work of great value for many years."
(Andrea Balbo, in : Bryn Mawr Classical Review 2012.01.05)
Quintilien (Ier s.) a souvent souffert d’être comparé à l’un de ses grands modèles, Cicéron. On ne voit fréquemment dans l’Institution oratoire qu’une pâle reprise des réflexions et des préceptes du grand philosophe et orateur de la République romaine. Pourtant, le bienveillant maître de rhétorique, dont l’èthos de père, de professeur et de citoyen a souvent séduit la postérité plus que celui de Cicéron (dont la correspondance privée avait déçu maints humanistes), a exercé à sa manière une influence très importante et trop sous-estimée dans de très nombreux domaines de notre culture : rhétorique, poétique, pédagogie, morale, histoire de l’art, théâtre … C’est ce rayonnement fécond à travers les âges que les auteurs du présent volume ont tâché de faire ressortir. La première partie de l’ouvrage, consacrée à l’Antiquité, fait le point sur les dettes de Quintilien lui-même à l’égard de ses prédécesseurs grecs, de Cicéron, et sur certains aspects fondamentaux de sa doctrine qui seront retenus en priorité : la nécessité pour l’orateur d’être un vir bonus (conviction héritée et réinterprétée par Pline le Jeune, par exemple), l’extrême pragmatisme de sa méthode d’enseignement et l’importance, pour lui, des liens entre écriture et vision. La seconde partie du volume, qui s’étend au Moyen Âge (XIIe siècle) et à la Renaissance, aborde la manière dont le rhéteur a été considéré par Jean de Salisbury et Alain de Lille (XIIe s.), puis par Pétrarque, puis a influencé les pédagogues du Quattrocento, le « grammaticus » Lorenzo Valla, a intéressé l’important imprimeur parisien Josse Bade qui l’a édité en France, a servi de modèle aux arts poétiques latins de la Renaissance, avant d’être condamné pour sa théorie des affects par Pierre de la Ramée et réinterprété au début du XVIIe s. par Pierre de Deimier pour une redéfinition « moderne » de l’inventio. La dernière partie du volume étudie la présence de Quintilien à l’Âge classique, son impact sur la définition du « classicisme » et de la clarté, sur la construction du discours, comme sur l’expression des passions en peinture, ainsi que sa récupération par les rhétoriques post-tridentines.
Giovanni Baffetti, Emmanuel Bury, Gualtiero Calboli, Jean Ceard, Maria Silvana Celentano, Pierre Chiron, Sophie Conte, Perrine Galand, Christophe Gutbub, Francis Goyet, Fernand Hallyn, Laure Hermand-Schebat, Volker Kapp, Jean Lecointe, Virginie Leroux, Carlos Lévy, Ida Gilda Mastrorosa, Gabriella Moretti, John Nassichuk, Mariangela Regoliosi, Alexander Roose, Florent Rouillé, Marc van der Poel, Wim Verbaal.