Deus Unicus
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Book Series
Homo Religiosus, vol. 7
Le sacré en Chine
M. Masson (ed)
- Pages: 236 p.
- Size:160 x 240 mm
- Language(s):French
- Publication Year:2008
- € 30,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-52542-6
- Paperback
- Available
Summary
De nombreux sinologues estiment que le sacré est
omniprésent dans la civilisation chinoise
multiséculaire. Des documents néolithiques attestent
la croyance en une vie après la mort: ustensiles et aliments
déposés dans les tombes, l'urne funéraire
considérée comme la maison du défunt, des
vases d'argile peints en rouge, la couleur de la vie et
décorés de motifs funéraires. Le culte des
ancêtres constitue une donnée permanente des diverses
dynasties. Au cours du millénaire antérieur à
notre ère, de nombreux mythes font connaître la
période ancienne au cours de laquelle les Chinois tournaient
leurs regards vers le ciel, spéculaient sur la nature du
cosmos et sur la place de l'homme, inventaient une symbolique et
des rites qui sous-tendaient le fonctionnement de la triade ciel,
terre, homme. Les deux pôles yin et yang
tissaient le devenir et représentaient la totalité de
l'ordre cosmique et de l'ordre humain; ils étaient les
modalités du Tao, un absolu mystérieux,
principe d'unité.
La Chine a connu trois grandes philosophies religieuses : le taoïsme, le confucianisme et le bouddhisme. Le taoïsme est une voie dans laquelle s'entrecroisent philosophie, éthique et religiosité. Au début de notre ère apparaît une forme nouvelle, une religion taoïste du salut se proposant de conduire ses fidèles à l'immortalité. Confucius (551-479) va présenter un modèle d'homme parfait avec un idéal fondé sur la bienveillance et sur la correction morale tandis que Mencius (370-290) développera une éthique basée sur l'accord entre l' homme et le cosmos. Au début de notre ère des bouddhistes pénètrent en Chine et se mêlent à l'enseignement des maîtres taoïstes. Sans tarder se forge une notion du salut avec des bouddha et des paradis. Au VIIe siècle le bouddhisme se scinde en deux orientations : d'une part, le chan (zen) qui préconise la méditation sur la vacuité et sur la nature du Bouddha présent en chaque homme et d'autre part, l'amidisme, culte du Bouddha Amitabha, une véritable religion avec ses rites et ses paradis.
Rédigés par des sinologues des Instituts Ricci de Paris et de Taipei et d'autres Instituts, les articles du présent volume abordent plusieurs domaines : les espaces sacrés, montagnes et temples; des rituels et des pratiques taoïstes de Chine et de Taiwan; l'homme et la société dans l'expérience confucéenne; le bouddhisme chinois; le rapport au sacré des musulmans et des chrétiens; les minorités en Chine et leurs traditions religieuses. Au terme des recherches est posée la question de l’avenir des courants religieux, des rites et des pratiques. Un double constat se dégage. A Taiwan le développement économique n'a apparemment en rien affecté la vitalité de la religiosité traditionnelle car on voit se multiplier des nouveaux temples. En République populaire cinq religions sont reconnues : taoïsme, bouddhisme, confucianisme, islam et christianisme. Par ailleurs on constate un réveil religieux, une recherche d'une civilisation spirituelle à partir des valeurs disponibles et un retour visible du sacré dans les villes.
La Chine a connu trois grandes philosophies religieuses : le taoïsme, le confucianisme et le bouddhisme. Le taoïsme est une voie dans laquelle s'entrecroisent philosophie, éthique et religiosité. Au début de notre ère apparaît une forme nouvelle, une religion taoïste du salut se proposant de conduire ses fidèles à l'immortalité. Confucius (551-479) va présenter un modèle d'homme parfait avec un idéal fondé sur la bienveillance et sur la correction morale tandis que Mencius (370-290) développera une éthique basée sur l'accord entre l' homme et le cosmos. Au début de notre ère des bouddhistes pénètrent en Chine et se mêlent à l'enseignement des maîtres taoïstes. Sans tarder se forge une notion du salut avec des bouddha et des paradis. Au VIIe siècle le bouddhisme se scinde en deux orientations : d'une part, le chan (zen) qui préconise la méditation sur la vacuité et sur la nature du Bouddha présent en chaque homme et d'autre part, l'amidisme, culte du Bouddha Amitabha, une véritable religion avec ses rites et ses paradis.
Rédigés par des sinologues des Instituts Ricci de Paris et de Taipei et d'autres Instituts, les articles du présent volume abordent plusieurs domaines : les espaces sacrés, montagnes et temples; des rituels et des pratiques taoïstes de Chine et de Taiwan; l'homme et la société dans l'expérience confucéenne; le bouddhisme chinois; le rapport au sacré des musulmans et des chrétiens; les minorités en Chine et leurs traditions religieuses. Au terme des recherches est posée la question de l’avenir des courants religieux, des rites et des pratiques. Un double constat se dégage. A Taiwan le développement économique n'a apparemment en rien affecté la vitalité de la religiosité traditionnelle car on voit se multiplier des nouveaux temples. En République populaire cinq religions sont reconnues : taoïsme, bouddhisme, confucianisme, islam et christianisme. Par ailleurs on constate un réveil religieux, une recherche d'une civilisation spirituelle à partir des valeurs disponibles et un retour visible du sacré dans les villes.