- Pages: 369 p.
- Size:155 x 245 mm
- Language(s):Latin, French
- Publication Year:2015
- € 215,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-52647-8
- Hardback
- Available
“This new critical edition (…) offers a highly readable and reliable Latin text which has been established after a careful analysis of a large number of 12th and 13th-century manuscripts. The decisions of the editor are lucidly explained, sound and logical.” (Greti Dinkova-Bruun, dans la Revue d’Histoire Ecclésiastique, 2016, p. 261-262)
«Il faut savoir gré à Cédric Giraud de son investissement considérable et extrêmement efficace dans cette édition, qui nous permet désormais de découvrir dans toute leur authenticité ces textes auparavant négligés, et pourtant si profonds, pénétrants et inventifs.» (Nicole Bériou, dans Francia-Recensio, 2, 2016)
« Deux textes, à la fois indépendants et complémentaires, témoins des interrogations doctrinales et spirituelles qui agitent alors le cloître et l’école, désormais édités avec érudition et clarté. » (Danielle Lecoq, dans Cahiers de civilisation médiévale, 232, 2019, p. 497)
Cédric Giraud, ancien élève de l’École nationale des chartes et agrégé d’histoire, est maître de conférences habilité à l’université de Lorraine (Nancy) et membre junior de l’Institut universitaire de France. Ses recherches portent sur l’histoire culturelle du Moyen Âge central et la philologie médiolatine. Il a notamment publié chez Brepols sa thèse de doctorat sur Anselme de Laon (2010) et un volume collectif sur Notre-Dame de Paris (2013).
Le De vanitate rerum mundanarum et le Dialogus de creatione mundi représentent deux œuvres parmi les plus importantes du chanoine Hugues de Saint-Victor (†1141). Le De uanitate transmet un enseignement spirituel typiquement victorin qui fait de l’histoire du salut une réponse à l’inquiétude du cœur humain. Dans le Dialogus, Hugues de Saint-Victor donne sa première présentation systématique de la foi chrétienne, dont l’aboutissement se trouve dans le De sacramentis.
Or, ces deux textes composés à la fin des années 1120 ont d’abord circulé ensemble, le Dialogus formant la première fin du De vanitate avant qu’Hugues ne remanie les deux ouvrages. L’édition critique des deux œuvres repose sur la prise en compte de tous les témoins connus (62 manuscrits pour le De vanitate, 52 pour le Dialogus) et la collation intégrale des plus anciens codices. La méthode stemmatique a permis, pour chaque texte, de répartir l’ensemble des manuscrits en deux familles toutes deux authentiques et de proposer une édition du dernier état textuel voulu par Hugues de Saint-Victor.