Book Series Burgundica, vol. 36

Les forêts princières dans le comté de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles

Pierre Gresser

  • Pages: 256 p.
  • Size:156 x 234 mm
  • Illustrations:7 maps b/w
  • Language(s):French
  • Publication Year:2024

  • € 94,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-59554-2
  • Paperback
  • Available
  • € 94,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-59566-5
  • E-book
  • Available


BIO

Pierre GRESSER est né le 30 août 1941 à Lons-le-Saunier (Jura). Agrégé d’histoire, professeur honoraire des Universités (Moyen Âge), il a consacré sa recherche au comté de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles. Il est l’auteur de neuf livres individuels et de très nombreux articles. Pierre Gresser a été vice-président du Groupe d’Histoire des Forêts Françaises avec Micheline Hotyat. En 2005 il a reçu le grade de docteur ès lettres honoris causa de l’Université de Neuchâtel.

Summary

Membre du Saint-Empire romain germanique depuis 1032, le comté de Bourgogne fut rattaché au duché d’outre-Saône de 1330 à 1361 et de 1384 à 1477. Cette double union bourguignonne se traduisit, entre autres, par la création d’un office (la gruerie) chargé des eaux et forêts princières. L’institution et les eaux ayant donné lieu à la publication de deux ouvrages spécifiques, ce troisième volume termine le triptyque décrivant un aspect important du domaine comtal. La principale caractéristique de la sylve princière était l’absence de résineux. L’exploitation des chartes de franchises, de la comptabilité de la gruerie et d’une remarquable série de terriers (1454-1476) permet une étude précise des feuillus. Leur description nécessite la localisation des forêts par châtellenie, l’évaluation parfois de leur superficie, et l’analyse des peuplements. Quatre essences l’emportèrent sur les autres: chênes, hêtres, pommiers et poiriers. Cette approche est complétée par le statut juridique des bois. Utilisant ces derniers, les princes et Marguerite de France donnèrent des arbres, en vendirent pour diverses raisons. Mais leurs forêts formèrent aussi une réserve de combustible (les salines de Salins étant les principales consommatrices). Quant aux animaux sauvages, ils furent chassés, seuls les porcs donnèrent lieu à la «paisson», source importante du «pesnaige» (redevance). Pendant toute la période, la protection des forêts se traduisit par un personnel et une justice efficaces. Les «mesusants» (délinquants) comparurent devant des juges dans le cadre des «jours» pour être condamnés à des amendes. Peut-on parler de sylviculture?

TABLE OF CONTENTS

Introduction

Première partie : Approche des forêts comtales

CHAPITRE I. La localisation des forêts princières

Chapitre II. De rares descriptions

Chapitre III. Les peuplements

Chapitre IV. Le statut juridique

Seconde partie : L’utilité des bois princiers

Chapitre I. Les donations d’arbres

Chapitre II. La vente du bois d’oeuvre

Chapitre III. Un combustible recherché

Chapitre IV. Les animaux sauvages et d’elevage

Troisième partie : Un milieu protégé

Chapitre I. La surveillance forestière

Chapitre II. Les « jours » et assises

Chapitre III. « Mesusants », « mesus » et amendes

Conclusion

Abbreviations

Sources