De nouvelles technologies, de nouvelles pratiques, de nouveaux
domaines d’études dans un contexte où les
fouilles préventives n’ont cessé de se
développer rendaient nécessaire ce bilan afin
d’envisager l’avenir de l’archéologie
médiévale. Au cours des trente dernières
années, les progrès de la céramologie, de la
paléobotanique, de la carpologie, de
l’archéozoologie, de l’analyse de vestiges
osseux – pour ne prendre que quelques exemples – ont en
effet renouvelé la connaissance des habitats, urbains et
ruraux, fortifiés ou non, aussi bien en termes de modes de
vie que de matériaux de construction, mais aussi celle des
édifices religieux, des sépultures… les
centres d’intérêt des archéologues se
sont étendus à tous les secteurs de la vie
médiévale, ce que cet ouvrage illustre à
l’aide d’exemples pris dans différentes
régions françaises.