La volonté de perpétuer ou de manifester sa
situation privilégiée après la mort semble un
trait commun à beaucoup de sociétés humaines.
Les gestes effectués avant et pendant l’inhumation, le
choix du lieu et la structure de la tombe prennent ainsi une
dimension symbolique, politique, sociale, religieuse ou
économique. Les contributions contenues dans ce volume
interrogent notamment la mise en scène des
funérailles et la représentation commémorative
du défunt, le rôle du lieu de sépulture comme
expression des pouvoirs laïcs ou religieux, la reconnaissance
et la signification des inhumations dites «
privilégiées» à l’intérieur
de l’espace funéraire.