Book Series Collection des Études Augustiniennes : Série Antiquité, vol. 185

Les figures féminines du Nouveau Testament dans l'oeuvre de Jean Chrysostome

Exégèse et pastorale

C. Broc-Schmezer

  • Pages: 581 p.
  • Size:165 x 250 mm
  • Language(s):French
  • Publication Year:2011

  • € 39,81 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-85121-230-6
  • Paperback
  • Available


Review(s)

"En se centrant sur le Nouveau Testament et en analysant les sept figures positives de femmes qu’il contient (la Samaritaine, la Cananéenne, l’hémorroïsse, les femmes de l’onction, Marthe et Marie, Marie-Madeleine et les femmes au tombeau, Marie mère de Jésus), puis la série des figures négatives (Hérodiade, Salomé, la servante du reniement de Pierre, Saphire, qu’il faudrait peut-être orthographier Sapphire), ensuite la parabole des dix vierges, enfin les femmes des temps apostoliques (Priscille et les femmes dont parle Paul), Catherine Broc-Schmezer nous fait en réalité circuler dans l’ensemble de l’Tmuvre de Jean Chrysostome, qu’elle connaît admirablement." (Gilles Dorival, dans: Revue des études anciennes, Tome 115, 2013, N° 1)

Summary

Dans l’œuvre immense de Jean Chrysostome, l’exégèse et la pastorale sont étroitement liées et agissent l’une sur l’autre. L’étude des figures féminines du Nouveau Testament révèle ces rapports d’influence réciproque entre le texte biblique, qui présente un modèle à ses lecteurs, et le contexte historique, social, ecclésial, qui impose en retour une certaine lecture du texte biblique ou une transformation de ces modèles. Fondé sur un dépouillement complet de l’œuvre de Jean Chrysostome, l’ouvrage est construit autour de différentes figures de femmes : les principales interlocutrices du Christ (la Samaritaine, la Cananéenne, l’hémoroïsse, la femme de l’onction, Marthe et Marie, Marie-Madeleine) et Marie, mais aussi des figures négatives (Hérodiade, Salomé, Saphire), la parabole des vierges sages et des vierges folles, enfin les femmes des temps apostoliques autour de Priscille. L’exégèse littérale de Chrysostome se révèle d’une richesse inattendue, avec des interprétations surprenantes, comme celle de Marie, et des évolutions dans le temps, qui dépendent notamment de l’intention et de l’auditoire du prédicateur. Au total les figures féminines du Nouveau Testament ne constituent pas tant des modèles pour les contemporaines de Chrysostome qu’une occasion d’aborder la question de la nature féminine et de la répartition des rôles entre hommes et femmes, et surtout un modèle du rapport de l’être humain avec Dieu.