Book Series Histoires de famille. La parenté au Moyen Age, vol. 17

Marqueurs d’identité dans la littérature médiévale : mettre en signe l’individu et la famille (XIIe-XVe siècles)

Actes du colloque tenu à Poitiers les 17 et 18 novembre 2011

Catalina Gîrbea, Laurent Hablot, Raluca L. Radulescu (eds)

  • Pages: 288 p.
  • Size:156 x 234 mm
  • Illustrations:22 b/w, 11 col.
  • Language(s):French, English
  • Publication Year:2014

  • € 90,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-55136-4
  • Paperback
  • Available
  • € 90,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-55198-2
  • E-book
  • Available


Les marqueurs d'identité tels que la littérature médiévale les laisse entrevoir permettent de mieux comprendre les rapports entre les individus et leurs groupes au cours du Moyen Age occidental.

BIO

Catalina Girbea est Maître de Conférences habilité à diriger des recherches à l’Université de Bucarest et auteur des livres La Couronne ou l’auréole, Turnhout 2007 et Communiquer pour convertir dans les romans du Graal, Paris, 2010.

Laurent Hablot est Maître de Conférences à l’Université de Poitiers et auteur du livre Jeanne d’Arc, sainte ou sorcière. Collection 'Ils ont fait la France', Paris, 2011.

Raluca Radulescu est Professeur associé à l’Université de Bangor et auteur du livre The Gentry Context for Malory « Morte d’Arthur », Cambridge, 2003 et Romance and Its Contexts in Fifteenth-century England: Politics, Piety and Penitence, Cambridge, 2013.

Summary

Le XIIe siècle marque une fracture épistémologique dont les symptômes les plus visibles sont l’apparition des questionnements identitaires, qu’il s’agisse d’une meilleure définition de l’individu, des familles ou des groupes. Ils se laissent entrevoir avec une force sans précédent sur le fond d’une double mutation, sociale et culturelle. L’éclosion de la littérature vernaculaire, l’effondrement progressif durant tout le XIIe siècle de la suprématie du latin écrit, provoque un bouleversement épistémique. Les marqueurs de l’identité comme les signes héraldiques commencent à préocuper l’homme médiéval. Les contributions de ce volume se proposent de suivre le développement et la rationalisation de ces marqueurs qui définissent les rapports entre les individus et leurs groupes jusqu’à la fin du Moyen Âge. Cette enquête est menée à travers la fiction vernaculaire, le lieu par excellence où les problématiques identitaires trouvent une voie d’expression à la fois transparente et complexe.

TABLE OF CONTENTS

Catalina Girbea, Laurent Hablot, Raluca Radulescu, Rapport introductif : identité, héraldique et parenté – Michel Pastoureau, Les armoiries de Perceval

Attributs de l’identité et signes du pouvoir : Rebecca Dixon, Historical Costume and Contemporary Self-Fashioning in the Burgundian ‘Theatre State’: Dressing the Stage – Adriane Boussac, « Ses gans es mains cousuz a or » : Le gant,support de l’identité noble dans quelques textes des XIIe et XIIIe siècles – Karin Ueltschi, Des chaussures et des boiteux – Catherine Daniel, Edouard Ier et l’identité arthurienne

Les armoiries imaginaires : marqueurs de l’individu, de la parentèle et des groups : Christine Ferlampin-Acher, Le blason du petit Artus de Bretagne : héraldique et réception arthurienne à la fin du Moyen Âge – Peter Field, The Heraldry of the Historical Arthur in the Middle Ages – Nicolas Civel, Les Armoiries des Neuf Preuses – Laura Dumitrescu, Le rôle de l’homologie dans quelques armoiries littéraires – Alexandra Ilina, Analogie et homologie dans quelques armoiries – Christian de Merindol, À propos de l’exposition La legende du roi Arthur. Nouvelles lectures – Adrian Ailes, Heraldic Markers of Identity in Medieval Literature: Fact or Fiction?
L’identité chevaleresque : Ioan Panzaru, Lancelot et la gestion de l’identité – Alison Stones, Lancelot and Identity – Luiza Gentile, Le Chevalier errant de Thomas de Saluces – Mihaela Voicu, Du Chevalier Coloré au Noir de la Montagne. Couleur et/ou son absence dans la définition de l’identité – Ovidiu Cristea, Le Chevalier Vert : Histoire et Fiction dans la Chronique d’Ernoul et Bernard le Trésorier – Martin Aurell, Conclusions