Book Series Bibliothèque de l'Ecole des Hautes Etudes, Sciences Religieuses, vol. 160

Sacrifices humains. Dossiers, discours, comparaisons

Actes du colloque tenu à l'Université de Genève, 19-20 mai 2011

Agnes A. Nagy, Francesca Prescendi (eds)

  • Pages: 274 p.
  • Size:155 x 240 mm
  • Illustrations:20 b/w
  • Language(s):French, English
  • Publication Year:2013

  • € 60,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-54809-8
  • Paperback
  • Available
  • € 60,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-56156-1
  • E-book
  • Available


Review(s)

"C'est un ouvrage riche et stimulant et les éditrices méritent notre gratitude pour leur effort intelligent et bien réussi." (Paolo Xella, dans: Bryn Mawr Classical Review, 2014.01.57)

"(...) la principale qualité de ce livre est sa richesse et sa variété (...)." (Christophe Lemardelé, dans: L'Homme, 209/2014, p. 200-202)

"Le pari comparatiste d'étudier, à partir de divers dossiers, les discours anciens et modernes sur le sacrifice humain été relevé avec brio: ce volume constituera une référence incontournable pour qui s'intéresse à cette question passionnante." (Françoise Van Haeperen, dans: L'Antiquité Classique, 83, 2014, p. 340-341)

Summary

Les auteurs de ce volume, historiens des religions, anthropologues et archéologues, étudient des rituels traditionnellement appelés « sacrifices humains », choisis dans leurs domaines respectifs de recherche – des tombeaux royaux d’Ur aux rites anthropoctoniques égyptiens, grecs, romains ou indiens, et des mises à mort rituelles des Gaulois et anciens Mochica aux crimes d’honneur des rapports onusiens. Leur questionnement tourne autour de problèmes méthodologiques fondamentaux pour l’histoire des religions : quand et pourquoi ces rites ont-ils été décrits comme des « sacrifices humains » ? Est-il possible, souhaitable, voire nécessaire d’interpréter autrement de telles mises à mort ? Au fil des diverses interventions, on se rendra compte combien ces « sacrifices barbares » hantent notre imaginaire scientifique, aujourd’hui comme par le passé. Il s’agit en fait d’un concept opératoire, hérité de l’Antiquité classique et consolidé par la culture judéo-chrétienne, qui sert indifféremment de grille de lecture pour expliquer les rites les plus variés.