Book Series Bibliothèque de l'Ecole des Hautes Etudes, Sciences Religieuses, vol. 154

Aux abords de la clairière

Études indiennes et comparées en l'honneur de Charles Malamoud

S. D'Intino, C. Guenzi (eds)

  • Pages: 284 p.
  • Size:156 x 234 mm
  • Language(s):French, English
  • Publication Year:2012

  • € 65,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-54472-4
  • Paperback
  • Available
  • € 65,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-56147-9
  • E-book
  • Available


Summary

Charles Malamoud rappelle que le terme loka, qui désigne en sanskrit le monde, est apparenté au latin lūcus, dont le sens premier est « clairière ». Le loka est un lieu de lumière, éclairé par les astres du jour et de la nuit. Il n’est cependant pas directement perçu comme un espace de lumière arraché à la forêt : le monde ne saurait subsister tout seul, sans le « non-monde » (aloka) qui l’entoure. Réfléchir aux abords de la clairière signifie donc saisir du même regard la forêt tout autour, penser l’articulation nécessaire entre monde et non-monde.
Depuis une quarantaine d’années, les travaux de Charles Malamoud marquent le paysage des études indiennes en France comme à l’étranger et ne cessent d’ouvrir des pistes d’investigations, à la fois méthodologiques et conceptuelles, dans les sciences humaines et sociales. Les auteurs du présent volume sont des spécialistes qui dialoguent avec son oeuvre depuis longtemps : philologues, historiens, anthropologues ou écrivains engagés dans le renouveau du débat interdisciplinaire et comparatiste. À partir de matériaux non seulement indiens, mais aussi de l’antiquité gréco-romaine, de la Chine ou du Japon, ils reviennent sur quelques thèmes essentiels dans la réflexion de Charles Malamoud – le rite, la théologie, la poétique, le rapport entre homme et nature.

Silvia D’Intino, chargée de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), est membre de l’équipe Anthropologie et histoire des mondes antiques (ANHIMA). Philologue, elle est spécialiste de l’Inde védique. A côté de ses investigations sur les fondements de la poétique indienne, elle s’intéresse à l’histoire de la réception du Rgveda et son exégèse.
Caterina Guenzi est maître de conférence à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et membre du Centre d’études de l’Inde et de l’Asie du Sud (CEIAS). Ses recherches portent sur l’anthropologie des savoirs et en particulier sur la mantique en tant que champ d’intersection des traditions religieuses, scientifiques et médicales dans le monde indien.