Gassendi et la modernité
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Book Series
Les styles du savoir, vol. 15
De l'iconographie racinienne, dessiner et peindre les passions
Marie-Claire Planche
- Pages: 327 p.
- Size:150 x 210 mm
- Illustrations:97 b/w
- Language(s):French
- Publication Year:2011
- € 55,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-53092-5
- Paperback
- Available
- € 55,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-56443-2
- E-book
- Available
Review(s)
"L'un des intérêts du livre, au sein duquel on entend fréquemment les vers de Racine, ce qui est en soi un plaisir, est qu'il fait alterner des considérations précises et érudites - mais toujours claires - sur l'iconographie racinienne avec une réflexion plus générale et plus théorique sur une question passionnante, celle des rapports entre texte et image. L'ouvrage de Marie-Claire Planche apporte ainsi une contribution importante à deux champs de recherche dont la vitalité actuelle est remarquable: l'anthropologie des passions d'une part (...) et l'histoire des éditions illustrées d'autre part (...)." (Damien Crelier, dans: Dix-septième siècle, 2014/2, n° 263, p. 376-378)
Summary
Les sujets des tragédies de Racine ont été
transposés dans les arts visuels dès le
XVIIe siècle. Ils ont inspiré des tableaux
à quelques peintres, mais surtout ils ont
agrémenté le livre à figures. Nous nous
proposons d’étudier ces compositions dans un ensemble
réunissant des œuvres exécutées de 1668
à 1815. Les représentations visuelles, qui illustrent
différents instants des pièces, qui proposent des
synthèses, s’inscrivent dans des contextes de
création témoins de la réception de Racine.
Leur étude ne se départit ni des principes
théoriques qui régissent les arts et le
théâtre, ni des convenances propres à chacun.
En représentant les héros raciniens, en montrant
leurs corps malmenés par les passions, les artistes ont
instauré un dialogue entre le texte et l’image dont
l’un des points de convergence est la quête de
l’éloquence. Bien que leur inspiration
littéraire s’inscrivît dans une longue
tradition, n’y avait-il pas une difficulté
extrême à illustrer ces drames ? En effet,
comment se sont-ils approprié le vocabulaire visuel du
poète, quelle couleur ont-ils donnée aux lieux et aux
costumes, mais surtout par quel moyen ont-ils
représenté les tensions et les passions ? Les
artistes s’en sont acquittés avec une fortune
inégale, mais leurs œuvres méritent
d’être étudiées, analysées
à la lumière des vers de Racine.