Book Series
Royal Museums for Art and History, Brussels / French version, vol. 1
La Salle aux Trésors. Chefs-d'oeuvre de l'Art Roman et Mosan
C. Dumortier (ed)
- Pages: 184 p.
- Size:210 x 297 mm
- Language(s):French
- Publication Year:1999
- € 55,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-50850-4
- Hardback
- Available
Subject(s)
Summary
La Salle aux Trésors du Musée du
Cinquantenaire présente des oeuvres médiévales comptant parmi les plus
belles, les plus précieuses et les plus rares conservées aux Musées
Royaux d'Art et d'Histoire. Nombreuses sont les pièces qui
proviennent de trésors d'église comme celui de Tongres ou de
Maastricht. L'art Mosan, qui fut florissant entre 950 et 1250 et
dont le musée possède une collection mondialement reputée, constitue la
base de cette collection. Celle-ci rassemble, en effet, un ensemble
unique de pièces d'orfèvrerie, de sculptures polychromes et
d'ivoires précieux. L'art Mosan, comme son nom l'indique,
est originaire de la vallée de la Meuse: les centres principaux furent
Liège, Aix-la-Chapelle, Maastricht, Cologne et Stavelot. Il fut
fortement influencé par les styles carolingien, ottonien, byzantin et
antique et fut particulièrement florissant aux XIIe et XIIIe siècles.
Les pièces principales sont, sans aucun doute, le chef reliquaire du
Pape Alexandre, daté de 1145, et le superbe autel portatif de Stavelot
de 1160 environ. Ce dernier est décoré de scènes de l'Ancien et du
Nouveau Testament. Ce sont des reliquaires de grande valeur réalisés,
en cuivre et en argent doré, en laiton, ornés de pierres précieuses et
émaux. Le culte des reliques était particulièrement développé au Moyen
Age. Pour transporter et conserver celles-ci, les orfèvres de
l'époque ont réalisé des coffrets, des croix ou des reliquaires
somptueux. Leur conservation a exigé l'aménagement de salles aux
trésors ou de sanctuaires dans les églises. Les deux plats de reliure
en ivoire de Genoels-Elderen, uniques et célèbres dans le monde entier,
datent du VIIIe siècle. Des tissus précieux, comme l'Antependium de
Rupertsberg de 1230, font partie de l'ensemble: la soie rouge sert
de support à une représentation d'Hildegarde de Bingen,
resplendissante de beauté.