Suppletio defectuum, Carmina minora
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Book Series
Corpus Christianorum Continuatio Mediaevalis, vol. 66A
Guibertus Gemblacensis
Epistolae quae in codice B. R. Brux. 5527-5534 inveniuntur
A. Derolez, E. Dekkers, R. Demeulenaere (eds)
- Pages: 363 p.
- Size:155 x 245 mm
- Language(s):Latin
- Publication Year:1989
- € 145,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
- ISBN: 978-2-503-03663-2
- Hardback
- Available
Avec ce deuxième volume se termine la première édition critique des lettres de Guibert de Gembloux (1124/25-1213/14).
Subject(s)
Review(s)
Cette nouvelle édition remplace les éditions fragmentaires faites d'après un seul manuscrit et parues dans diverses publications, qui jusqu'ici rendaient si difficiles l'intelligence et l'évaluation de notre auteur. Elle remplace surtout l'édition la plus répandue, celle de Migne (PL 211), qui reproduit non les lettres elles-mêmes, mais un formulaire extrait de ces lettres, et qui donne par conséquent une image très faussée de l'auteur.
BIO
Jan-Eligius Dekkers (Antwerp, June 20, 1915 - Bruges, December 15, 1998) was abbot of the Benedictine St. Peter's Abbey of Steenbrugge (Bruges, Belgium). Dom Dekkers spent most of his active life publishing, in a critical and scholarly edition, the writings of the Church Fathers and medieval Christian theologians, in the series he called Corpus Christianorum.
Summary
Moine, et plus tard abbé de Gembloux, Guibert est un de ces personnages de second rang qui ont néanmoins joué un rôle considérable dans la vie culturelle, religieuse et politique du Moyen Age. Si son œuvre hagiographique manque d'originalité et a peu d'intérêt, ses lettres sont une source importante pour l'histoire de la deuxième moitié du XIIᵉ et le début du XIIIᵉ sciècle, et ce malgré leur prolixité et leur style souvent gonflé. Coïncidant avec une période désastreuse pour Gembloux, la vie de Guibert a été marquée par un double voyage à Tours, où le mena sa vénération sans bornes pour S. Martin, et par ses contacts avec Hildegarde de Bingen, qu'il assista comme secrétaire pendant les dernières années de sa vie (1177-1179). Latiniste brillant, homme cultivé, ami passionné, zélé défenseur de la discipline monastique, mais adversaire redoutable pour ses détracteurs, Guibert excelle dans l'art de citer la référence biblique appropriée à n'importe quelle occasion.
Les 56 lettres souvent très longues éditées ici d'après tous les manuscrits existants forment un corpus d'une très grande diversité. La plupart sont de la main de Guibert lui-même, d'autres lui ont été adressées. Ses correspondants sont des prélats, des moines, des chanoines, Hildegarde et ses sœurs, des amis. Les lettres nous livrent des détails précieux sur l'histoire des principaux établissements religieux de Tours (en premier lieu Marmoutier et Châteauneuf), sur le culte de S. Martin, sur la dévastation de l'abbaye de Glemboux, sur la vie au Rupertsberg sous l'abbatiat d'Hildegarde, sur les œuvres et la pensée de la sainte, sur les archevêques de Cologne et de Mayence et leur rôle dans la situation politique troublée de l'Empire pendant la deuxième moitié du XIIᵉ siècle, etc.
