Book Series Bibliotheca Cumontiana - Scripta Maiora, vol. 5

Franz Cumont

Comment la Belgique fut romanisée

Xavier Deru, Germaine Leman-Delerive

  • Pages: 141 p.
  • Size:150 x 235 mm
  • Illustrations:68 b/w
  • Language(s):French
  • Publication Year:2017

  • € 65,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-90-74461-86-3
  • Paperback
  • Available


BIO

Sorti de l’Université catholique de Louvain, Xavier Deru a poursuivi sa carrière universitaire à Liège et ensuite à Lille (HALMA). Spécialiste du mobilier céramique, il a élargi ses thèmes de recherches à l’occupation et l’économie romaine dans le nord de la Gaule (Atlas de Belgique et de Germanie). Il a notamment publié un ouvrage sur la province romaine de Gaule Belgique.

Germaine Leman-Delerive s’est formée à l’Université libre de Bruxelles, mais a mené sa carrière au CNRS (HALMA, Université de Lille). Elle est spécialiste de l’Âge du Fer et a conduit de nombreuses fouilles sur des sites de cette période (Etrun, Villeneuve d’Ascq, etc.), ainsi que des enquêtes régionales (territoire des Nerviens, vallée de la Deûle). Elle a également participé au montage de plusieurs expositions portant sur l’art et la culture celtique.

Summary

Comme Th. Mommsen et F.J. Haverfield, Franz Cumont a participé à la construction du concept de « romanisation ». Selon lui, en rejoignant sur ce point M.I. Rostovtzeff, la romanisation repose avant tout sur un processus économique. La contribution de Franz Cumont à l’archéologie provinciale fut cependant oubliée, sans doute en raison de son apport plus significatif dans le domaine des religions anciennes, alors que cette Romanisation de la Belgique constitue la première synthèse exploitant à la fois les découvertes archéologiques et les textes anciens. Cet essai ne doit pas être pris seulement comme une contribution à l’histoire de l’Antiquité, ou à la naissance de la discipline archéologique en Belgique, mais aussi comme un témoignage historique en tant que tel, qui illustre la construction intellectuelle et idéologique de « l’âme belge », à la suite de G. Kurt et H. Pirenne.