Lux perpetua est le dernier ouvrage de Franz Cumont.
Publié à titre posthume en 1949, il présente
une synthèse consacrée aux idées des Romains
de l’Empire relatives à la vie future et à
l’au-delà. Ce livre montre comment, au fil des
siècles, les Enfers se sont déplacés des
entrailles de la terre, où les plaçait la tradition
littéraire grecque, vers le firmament du ciel, pour donner
finalement naissance au thème de l’eschatologie
céleste.
L’ouvrage met en lumière les deux tendances de la
conception païenne de l’au-delà. La
première, matérialiste, illustrée surtout par
Virgile, est tributaire de l’orphisme-pythagorisme. La
seconde, empreinte de spiritualité mystique, remonte
à Platon. C’est à cette théorie
qu’adhèrent la plupart des philosophes romains, mais
aussi bon nombre d’auteurs chrétiens. Cette nouvelle
édition, enrichie d’une introduction
historiographique, fait renaître ce classique devenu
aujourd’hui introuvable, mais qui reste, soixante ans
après, une référence.