Book Series Latinitates, vol. 2

La société des amis à Rome et dans la littérature médiévale et humaniste

Etudes réunies

Perrine Galand-Hallyn, Sylvie Laigneau, Carlos Lévy, Wim Verbaal (eds)

  • Pages: 418 p.
  • Size:160 x 240 mm
  • Illustrations:10 b/w
  • Language(s):French, English
  • Publication Year:2009

  • € 65,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-52864-9
  • Paperback
  • Available
  • € 65,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-56258-2
  • E-book
  • Available


Review(s)

"L'impression finale qui se dégage de ce livre est positive. Le volume est clair et bien conçu; la consultation est facilitée par la présence quasi systématique de traductions des textes latins et grecs. Il est donc accessible à un large public et sera utile à divers champs disciplinaires des sciences humaines et sociales." (A. Paturet, in: Bryn Mawr Classical Review, 2009.10.22)

"Le volume intéressera cependant tout spécialiste de la Renaissance française, à plus d’un titre. Il offre en effet des perspectives très riches sur quelques points essentiels de la pensée de la Renaissance, qu’elle s’exprime en latin ou en français." (Richard Crescenzo, dans: Revue d'Histoire Littéraire de la France, http://srhlf.free.fr/PDF/La_societe_des_amis_a_Rome.pdf)

 

Summary

Le présent volume propose une réflexion diachronique et pluridisciplinaire sur la notion fondamentale d’amitié, amicitia, telle qu’elle a été théorisée et mise en pratique par les Romains, puis par leurs héritiers, au gré de l’évolution des mentalités et des institutions. Le livre que Cicéron a consacré à ce thème si important dans le fonctionnement de la société romaine, le Laelius ou De amicitia (44 av. J.-C.), fait d’abord l’objet d’études croisées, qui cherchent à définir sa structure et son aspect prescriptif, les référents d’autorité puisés dans la tradition romaine sur lesquels il s’appuie, les exemples qu’il invoque et aussi son lien avec les discours de Cicéron lui-même ou bien la manière dont un poète contemporain d’avant-garde comme Catulle a pu le lire. Une seconde partie étudie le rôle de l’« amitié » dans les codes sociaux et politiques qui régnaient à l’époque de Cicéron, puis dans l’Antiquité tardive, avant d’observer l’évolution de ces codes chez les humanistes. Une troisième partie envisage au contraire l’amicitia le cadre de la sphère privée, chez Catulle et les Élégiaques durant la République romaine et le début de l’Empire, puis à la Renaissance, entre de grands humanistes comme Politien, Budé, Lascaris, Macrin, Du Bellay et à travers le genre spécifique des Alba amicorum. La quatrième et dernière partie porte sur l’échange épistolaire conçu comme miroir de l’amitié, depuis Pline le Jeune jusqu’à l’humaniste Busbecq, en passant par Alcuin, Bernard de Clairvaux et Buchanan.

Les auteurs: Marie-Françoise André, Dominique Arrighi, Jacques-Emmanuel Bernard, Christiane Cosme, Marie-Dominique Couzinet, Blandine Cuny Le Callet, Marielle de Franchis, Évrard Delbey, Annie Dubourdieu, Carine Ferradou, Jean-Claude Julhe, Suzanne Laburthe-Guillet, Walther Ludwig, Frédéric Nau, François Prost, Luigi-Alberto Sanchi, Émilie Séris, Joëlle Soler, Ginette Vagenheim, Wim Verbaal, Étienne Wolff, Vincent Zarini