Book Series Nugæ, vol. 9

L'auteur à la Renaissance

L'altro che è in noi

R. Gorris Camos, A. Vanautgaerden (eds)

  • Pages: 656 p.
  • Size:150 x 250 mm
  • Language(s):French, Latin
  • Publication Year:2009

  • € 40,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-52839-7
  • Paperback
  • Available


Summary

Ce volume important qui tente une synthèse sur la notion d’auteur à la Renaissance, comporte nombre de textes en français et en italien et est issus d’une réflexion menée lors de deux colloques, l’un à Bruxelles l’autre à Vérone, organisés conjointement par la Maison d’Érasme et le Gruppo di studio sul Cinquecento francese. La première partie s’interroge sur l’identité de l’auteur à la Renaissance, à la fois dans la façon dont il se choisit un nom en latin ou en grec (Reinhard Bodenmann), sur son anonymat au XVIe siècle (Malcolm Walsby), sur sa « mort » (Carlo Vecce) ou sur la question du privilège (Jeanine Landtsheer). La seconde section traite des « Vies parallèles », d’abord dans les sources chez Plutarque (Andrea Rodighiero), dans la Fabrique des récits des Grands hommes au XVIe siècle (Patricia Eichel-Lojkine, ou dans les Vies d’auteur (Michel Jeanneret). La troisième questionne « L’altro che è in noi » : Sannazar/Gilles de Viterbe (Marc Deramaix), Érasme/Jérôme (Alexandre Vanautgaerden), Érasme/Origène (André Godin), Augustin/Schottus (Nicolette Brout). La partie suivante traite des miroirs déformants de la polémique dans le combat entre Alberto Pio et Érasme (Fabio Forner, Marie Theunissen-Faider). La cinquième partie traite des galerie d’hommes illustres : Vasari (Mario Pozzi), Thevet (Frank Lestringant) ; la sixième des femmes érudites : Isable de Villena (Dominique de Courcelles), dans le théâtre (Mariangela Miotti), ou à partir de la figure de la veuve pieuse (Loris Petris). L’autobiographie rassemble plusieurs textes abordant les thématiques de l’homme d’état chez Guicciardini (Jean-Louis Fournel), de Philibert de l’Orme (Alba Ceccarelli Pellegrino), de Brantôme (Nerina Clerici Balmas), de Fernão Lopez (Davide Bigalli), de l’écriture épistolaire (Magda Campani) et de la question du sujet (Vincenzo Rossi-Ercolani). La dernière partie du volume est consacrée à Montaigne (Concetta Cavallini, Valerio Cordiner, Nicoletta Panichi).