Structuré en 20 titres, le livre V du Code
Théodosien s’ouvre par une série de
mesures relatives aux successions ab intestat (titres 1 à
4) : elles concernent notamment le droit successoral entre une
mère et ses enfants et l'attribution, aux institutions dont
ils relèvent, des biens de leurs membres
décédés intestats.
Les titres 6 à 10 traitent du droit des personnes : le
postliminum, disposition qui permet aux citoyens
prisonniers à l’étranger de recouvrer la
totalité de leurs droits et de leurs biens une fois revenus
en terre romaine, par « droit de retour » ; le
rétablissement dans leurs droits de naissance des personnes
ingénues ; la vente et l’exposition des
nouveaux-nés.
Les titres 11 à 19 touchent aux problèmes
fonciers: les domaines impériaux et leurs modes
d'exploitation, la possession, les terres
désertées, les colons et les travailleurs de la
terre.
Le titre 20 concerne la coutume, cet ensemble de règles
dont l’autorité repose sur l’ancienneté,
un usage répété et l’accord de tous. La
coutume permet d’assouplir pour des usages locaux les lois
générales, dont elle comble en quelque sorte les
omissions.
En dépit de son caractère lacunaire
– seules 60 constitutions nous sont parvenues –,
le livre V comprend des textes essentiels sur le droit
familial et le statut des individus. Il se révèle
primordial pour l’étude des structures agraires de
l’Empire aux quatrième et cinquième
siècles.
"It is a pleasure to welcome the first volume in a series that brings to readers the Theodosian Code in a new translation. This enterprise constitutes a robust harbinger of what amounts to a veritable renaissance of fifth century studies. [...] the presentation of the fifth book of the Theodosianus, beautifully printed and nicely organized, is no mean task. It fully deserves our thanks as well as heartiest congratulations. Its merits are many..." (Hagith Sivan, in Bryn Mawr Classical Review, 2010.09.54)
"La parution de ce premier volume d'une qualité matérielle et éditoriale à la hauteur de sa réussite scientifique doit donc être salué avec gratitude par la communauté des antiquisants." (Stéphane Ratti, dans Latomus, 2010)
"Die Herausgeber werden ihrem Anspruch gerecht, durch interdisziplinäre Zusammenarbeit von Historikern, Philologen und Juristen ein Gemeinschaftswerk zu schaffen, das es vermeidet, zahlreiche lateinische Begriffe unübersetzt zu lassen und sich im Interesse einer möglichst wortgetreuen Übersetzung teilweise sprachlicher Eleganz entzieht. Insbesondere durch die umfassenden Zusatzmaterialien wird das Werk zu einem wertvollen Hilfsmittel für die Beschäftigung mit den Quellen des spätrömischen Rechts. Der Cod. Theod. wird durch diese gelungene Übersetzung für Historiker, Rechtshistoriker und historisch Interessierte besser zugänglich und verständlich." (Susanne Heinemeyer, in Klio, 93, 2011, p. 269)
"Aucun éloge ne saurait rendre à la qualité et à l'utilité de ce travail l'hommage qu'elles méritent." (Philippe Bruggisser, in Museum Helveticum, 68, 2, 2011, p. 246)
"Voici le premier volume d'une collection destinée à devenir un outil de référence: la première traduction française de la totalité du Code Théodosien, interpretationes comprises. Il s'agit là d'un travail impressionnant et, assurément, de l'une des entreprises éditoriales contemporaines les plus importantes." (Alain Chauvot, dans: L'antiquité classique, vol. 81, 2012, p. 538)
"On ne peut que féliciter tant les auteurs pour ce travail soigné que l'éditeur pour s'être lancé dans cette entreprise qui s'avérera très utile à la communauté scientifique." (Béatrice caseau, dans: Antiquité tardive, 19, 2011, p. 399-402)