Book Series Monumenta Aegyptiaca, vol. 11

Faux et Faussaires en Art égyptien

Jean-Jacques Fiechter

  • Pages: 328 p.
  • Size:220 x 280 mm
  • Illustrations:232 b/w
  • Language(s):French
  • Publication Year:2005

  • € 79,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-51584-7
  • Paperback
  • Available


Summary

Dans les réserves des grands musées et dans certaines collections privées se trouvent une quantité d'œuvres égyptiennes qui ont été identifiées comme inauthentiques. L'étude fondamentale du professeur Ludwig Borchardt qui publia en 1930 un article intitulé Aegyptische "Altertümer", die ich für neuzeitlich halte, est à l'origine des recherches qui ont été entreprises par divers connaisseurs d'art égyptien afin de séparer le bon grain de l'ivraie. Le sujet est fascinant et certains de ses plus intéressants aspects n'ont jamais été révélés. L'histoire des faux, des faussaires et de leur identification est en effet, par nature, confidentielle. Les progrès de l'étude de l'art égyptien et des méthodes scientifiques d'analyse ont engendré, chez plusieurs conservateurs, des révisions douloureuses de leurs choix antérieurs. Ils considèrent aujourd'hui volontiers l'acquisition d'œuvres inauthentiques comme faisant partie des risques de leur métier.

L'ouvrage est consacré à l'histoire de cette chasse aux faux et à l'identification des grands faussaires, tels que Oxan Aslanian, le "Maître de Berlin", qui dans la première moitié du 20e siècle a trompé plus d'un conservateur ou collectionneur. Il se complète par une sélection de plus de 200 exemples caractéristiques d'œuvres égyptiennes dont l'inauthenticité est généralement reconnue. Chaque fois que cela a été possible, les étapes de leur acquisition, les expertises préalables à leur achat et les examens ultérieurs qui ont entraîné leur condamnation comme faux ont été analysés et décrits.

Poursuivies depuis plus de vingt années, les recherches de l'auteur représentent un bilan unique, mais hélas provisoire, des pièges que certains individus sans scrupules ont tendus aux conservateurs et aux amateurs d'art égyptien pour s'enrichir à leur détriment.