Book Series La correspondance de Marie de Hongrie, vol. 1

Correspondance de Marie de Hongrie avec Charles Quint et Nicolas de Granvelle

Tome I: 1532 et années antérieures

L. Gorter-van Royen, J.-P. Hoyois (eds)

  • Pages: 641 p.
  • Size:155 x 245 mm
  • Illustrations:5 b/w, 2 col.
  • Language(s):French, German
  • Publication Year:2009

  • € 65,00 EXCL. VAT RETAIL PRICE
  • ISBN: 978-2-503-51101-6
  • Hardback
  • Available


Review(s)

"Die mit dieser Edition der Öffentlichkeit zugänglich gemachten Briefe beinhalten eine große Vielfalt an Themen: Durch dieses Werk ist es jedenfalls gelungen, der aus verschiedenen Gründen schwierig zu handhabenden Korrespondenz des Habsburger-Clans einen weiteren Baustein hinzuzufügen, der - so ist zu wünschen- auch das Editionsunternehmen "Familienkorrespondenz" beflügeln könnte."

(M. Fuchs, in: Innsbrucker Historische Studien, vol. 28, 2012)

Summary

L'idée d'une publication systématique de la volumineuse correspondance (essentiellement conservée au Haus-, Hof-, und Staatsarchiv à Vienne) échangée entre Charles Quint et ses frère et soeur, Ferdinand Ier et Marie de Hongrie, ne date pas d'hier, et est à mettre à l'actif d'historiens viennois. Mais, ceux-ci plus intéressés par les territoires habsbourgeois d'Europe centrale que par les anciens Pays-Bas, centrèrent leurs efforts sur la personne de Ferdinand, en ne prenant en compte, de ce fait, que deux pans de cette relation triangulaire: d'une part, la correspondance entre Ferdinand et Charles, et d'autre part, celle entre Ferdinand et Marie. Le chantier qui avait été amorcé au début du 20e siècle, pour la période 1514-1530, sommeilla ensuite longuement. Il ne reprit que beaucoup plus tard (1973) en envisageant successivement les années 1531-1532 et 1533-1534.
Cette édition de la correspondance entre Marie et Charles pour 1532, point de départ d'une intensification de leurs contacts épistolaires (près de 300 textes), et les années antérieures (une trentaine), ainsi que des lettres de Nicolas Perrenot de Granvelle à Marie (la correspondance de Marie à Granvelle est perdue), permettra enfin de compléter le tableau pour la période mentionnée, et d'accroître par conséquent l'intérêt qu'il y a à poursuivre la publication de ces documents émanant de princes qui étaient fort liés, tant intimement que politiquement.

Laetitia Gorter-van Royen, née à Delft (Pays-Bas) en 1945, a étudié l’histoire à l’université de Vienne. Elle a pu, d’une part, s’initier à l’histoire de l’Europe centrale, et d’autre part tenter de mieux comprendre le mythe des Habsbourg. La combinaison de son origine néerlandaise et de sa maîtrise de la langue française a incité le professeur Lutz, grand spécialiste de Charles-Quint, à lui proposer d’écrire sa thèse sur Marie de Hongrie, la sœur trop méconnue de Charles-Quint, dont la correspondance en français repose en grande partie dans les archives viennoises. Cette thèse, qui fut ralentie suite au décès du professeur Lutz et menée à terme sous la direction des professeurs Blockmans et de Schepper, fut finalement défendue à l’Université de Leyde.

Jean-Paul Hoyois, né à Mons (Belgique) en 1967, est licencié en histoire de l’Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve) et agrégé de l’enseignement secondaire supérieur (1991). Ses travaux portent principalement sur l’histoire des institutions aux Temps modernes. De 1992 à 1995, il a été assistant de recherches successivement auprès des professeurs Sosson et Bruneel (Louvain-la-Neuve). Avec ce dernier, il a publié
Les grands commis du gouvernement des Pays-Bas autrichiens. Dictionnaire biographique du personnel des institutions centrales, ouvrage récompensé en 2002 du prix Arthur Merghelynck de l’Académie royale de Belgique.