La première partie de ce volume publie quatre textes
importants concernant la controverse abélardienne
lancée par saint Bernard sur l’instigation de
Guillaume de Saint-Thierry. Les trois premiers textes
préparent la synode de Sens de juin 1140. Le
quatrième texte suit cette synode de bien près.
La seconde partie publie deux traités de Guillaume
écrits dans la période 1140-1143. Dans la fameuse
Lettre d’or Guillaume nous dit l’origine et le but de
ces deux textes. « L’inquiétude de quelques
jeunes frères de Signy me contraignit de composer ces deux
traités. De fait, l’ardeur de leur amour, non moins
que l’intensité de leur foi, leur inspire une telle
horreur pour tout ce qui leur paraît contraire à la
foi, qu’ils croient radicalement atteinte en eux la
piété et ils pleurent sur eux-mêmes à
faire pitié comme s’ils étaient
réprouvés. »
Dans le premier livre (Speculum fidei) le lecteur non
initié apprend comment il faut recevoir la foi,
l’apprécier et la goûter. Dans le second
(Aenigma fidei) il apprend avec quelle prudence
qu’il lui convient d’avancer dans la connaissance des
vérités de la foi.
Bernardus Claraevallensis — Rescriptum Bernardi ad Willelmum (Epist. 327) — ed. P. Verdeyen
Guillelmus de Sancto Theodorico — Aenigma fidei — ed. P. Verdeyen
Guillelmus de Sancto Theodorico — Disputatio adversus Petrum Abaelardum (praemissa epistula ad Gaufridum Carnotensem et Bernardum Claraevallensem) — ed. P. Verdeyen
Guillelmus de Sancto Theodorico — Epistula de erroribus Guillelmi de Conchis — ed. P. Verdeyen
Guillelmus de Sancto Theodorico — Speculum fidei — ed. P. Verdeyen
"L'oeuvre subtile du grand spirituel liégeois peut donc enfin, grâce au labeur éclairé du professeur d'Anvers, être abordée selon un texte sûr et homogène, et son originalité être reconnue, notamment par rapport à son omniprésent ami de Clairvaux." (V. Desprez, dans Revue Mabillon 19, 2008, p. 330)